Comparer avant de prêter : Les critères à prendre en compte !

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Au cours des derniers mois, les journalistes m’ont souvent posé la même question : Quel conseil donneriez vous à un particulier souhaitant se lancer dans le crowdlending ? Après leur avoir répondu que ce n’est pas mon métier de donner des conseils, je leur ai tout de même répondu que le conseil N°1 serait … de bien choisir sa plateforme ! Voici quelques critères qui permettent de le faire.

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L’agrément : IFP, CIP ou rien du tout ?

La plupart des plateformes ont choisi d’être régulées et ont donc opter pour un statut : Intermédiaire en financement participatif (IFP) ou Conseiller en investissements participatifs (CIP). Mais il faut savoir que certaines n’ont pas souhaité être agrées, notamment car elles fonctionnent avec le système du bon de caisse.

Le taux d’intérêts moyen constaté

Même si ce critère n’est pas forcément le 1er à avoir en tête, la plupart des personnes se lançant dans le crowdlending cherchent bien souvent du rendement. En effet quand les taux négatifs pointent leur nez, ou encore quand le livret A ne rapporte plus que 0,75 % par an, il est facile de comprendre que ces dernières peuvent être intriguées par le crowdlending. Surtout lorsque les plateformes proposent des taux allant jusqu’à 10 % (voire 12 %) sur leur site internet !

Dans la réalité, le taux moyen constaté toute plateforme confondue est d’environ 7 %. Même si ce taux reste intéressant, Il convient de rappeler que ce taux s’entend brut, c’est à dire avant fiscalité (IR), prélèvements sociaux (15,5 %) et défaut de paiement.

Le taux de défaut ou le nombre d’incidents de paiement

Pour rappel, le risque en crowdlending est élevé car le capital n’est jamais garanti. Ainsi c’est l’intégralité de son capital qui peut être perdu en cas d’impayés de la part de l’entreprise emprunteuse.

Il convient donc de s’assurer que ce taux de défaut est acceptable dans le choix de sa ou de ses plateformes.

Le montant collecté ou la solidité financière de la plateforme

A ce jour, on compte près d’une vingtaine de plateformes actives, quelle que soit leur taille. Certaines ont déjà permis de financer quelques dizaines de millions d’euros alors que d’autres n’en sont qu’à quelques centaines de milliers.

Pourtant, d’après plusieurs patrons de plateformes, le seuil de rentabilité se situerait autour de 100 millions d’euros financés … par an ! On peut donc s’interroger sur la viabilité future des plateformes.

Comme c’est un marché naissant, ce critère n’est certainement pas suffisant pour apprécier de la solidité d’une plateforme. On peut aussi s’intéresser à leurs levées de fonds, leurs actionnaires principaux, les partenariats signés avec des institutionnels, …

La protection du prêteur particulier

A mon sens, ce critère doit être placé en dernier car aucune assurance ou fonds de garantie ne semble vraiment efficace pour le moment. Certains diront tout de même que c’est un plus et que ça vaut mieux que rien 😉

Pour en savoir plus, vous pouvez vous reporter à l’article dédié à la protection des prêteurs.

La protection du prêteur particulier passe aussi par la transparence de la plateforme et la qualité du recouvrement. En effet en cas de non respect d’une échéance par l’emprunteur, la plateforme doit réagir rapidement afin de récupérer tout ou partie de l’argent des prêteur. Dans ce domaine, la réactivité est essentielle pour optimiser les chances de recouvrement important !

Comparatif des plateformes selon ces critères

 

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Une réponse à “Comparer avant de prêter : Les critères à prendre en compte !”

  1. Tonioo

    Excellent article.

    Rappelez vous qu’en participant à des projets de crowdlending vous vous engager pour plusieurs années.
    La solidité de la plateforme est essentielle.

    Si la plateforme venait à fermer vous devrez gérer vos dossiers de prêts vous même.
    Je doute que l’emprunteur sera en mesure de gérer le paiement de loyers unitaires très faibles en grande quantité (frais bancaires, coût de gestion…)
    De même en tant que particulier ayant prêté quelques dizaines / centaines d’euros vous aurez beaucoup à vous faire entendre de l’emprunteur et les frais de recouvrement dépasseront rapidement le montant de vos investissement.

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  2. Jean-Philippe GONTIER - Fondateur Les Entreprêteurs

    Bonjour,

    La plupart des plateformes ont signé un contrat de gestion extinctive de leur activité avec leur prestataire de service de paiement (PSP), ce qui signifie que les PSP ont la responsabilité d’opérer les remboursements en cours jusqu’à l’échéance prévue par les contrats de prêt quelque soit le sort de la plateforme.

    Un conseil serait que les prêteurs s’assurent que la plateforme en question a bien signé ce type de contrat.

    En ce qui concerne les Entreprêteurs, nous avons signé un contrat de gestion extinctive avec notre PSP qui est S-Money entité rattachée au groupe BPCE (Banques Populaires & Caisse d’Epargne).

    Cordialement,

    Jean-Philippe Gontier

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  3. Fabien MICHEL - Responsable de la plateforme PretUp

    Je confirme le point mentionné par Jean-Philippe : la signature du contrat de gestion extinctive est une obligation réglementaire.

    Fabien – PretUp

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