Comment mieux épargner ? Forums Crowdlending Unilend Unilend en liquidation judiciaire !

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  • #17841
    Jérémy
    Bloqué

    Je partage ton analyse sur ce point Mathieu et je préfère dire à certains que je ne suis pas Mathieu, ni jdbt par ailleurs avec qui je partage son analyse sur son post…

    Oui il faut être clair dès le départ.

    Bon revenons sur chacun des points.

    Commentaire de Cyril (WSB) : pourquoi son commentaire poserait-il problème ? J’ai quand même l’impression que dès qu’on a un avis divergent et surtout pertinent, ça dérange un max !

    Cyril (s’il m’autorise à l’appeler par son prénom) est quelqu’un qui fait un constat médical. Une plateforme est décédée et il dit  pourquoi elle est décédée. Ce n’est pas pour taper sur la dépouille d’Unilend avec plaisir, c’est pour inviter à la réflexion toutes les plateformes du secteur et moi je trouve cette démarche parfaitement justifiée et très utile.

    En revanche on ne pourra pas dire de même de Nicolas Lesur qui dit que le secteur est condamné  et qui dit tout le contraire de ce qu’il disait avant à tout le monde, et nous indique une cause (taux bas) qui est pour moi loin d’être la cause principale (très loin même) de la non viabilité du secteur… D’ailleurs il a toujours prétendu que les taux bas attirerait beaucoup de particuliers et d’institutionnels dans ce placement faute de trouver mieux ailleurs. Alors que se passera t-il quand les taux seront plus hauts et que certains autres placements (obligations US, corporate…) seront bien plus intéressants pour eux.  Il y a quelque chose de pas cohérent…

    Ensuite concernant Unilend et la suite à craindre…

    Problème dans l’activité de prestataire de paiement ? Je n’en sais rien. Je me dis que si ça se passe très mal, le secteur explosera avant l’heure donc aucune personne ne  travaillant dans le secteur du crowd n’a intérêt à ce que cela se passe très mal… En plus, la patronne de FPF semble sûre de ses propos. Elle met sa crédibilité en jeu si ça se passe mal. L’ACPR a aussi une responsabilité il me semble…

     

    Problème dans le recouvrement ? A distinguer de l’activité de prestataire de paiement, c’est autre chose…

    Mathieu nous évoque Finsquare. Les prêteurs de l’ancienne plateforme avaient reçu un mail à l’époque de Lendix qui nous parlait de défauts cachés par Finsquare… Là le problème ce n’était pas le recouvrement mais le non signalement de défauts…

    Pour Unilend, les chiffres de défaut d’ici 2-3 mois et surtout comment ils évoluent pourront répondre à une question. Mais là il ne s’agit pas de recouvrement encore. Les emprunteurs, peut être, j’écris bien peut être en profiteront pour ne plus honorer leurs engagements.

    Que va faire le PSP qui apparemment s’occupera du recouvrement ? On peut se poser des questions mais on n’a pas la réponse.

    Encore une fois si tout se passe très mal, ce sera une vraie bombe pour le secteur…

    Donc on verra bien.

    Mais Mathieu a parfaitement le droit de se poser des questions comme Cyril a le droit d’inviter à la réflexion.

    Comme jdbt et moi (je répète nous ne sommes pas 1) avons le droit d’avoir une autre analyse que certains.

    Sinon on va où ?

     

     

     

    #17843
    jdbt
    Participant

    Réponse au post de henriV

    Bonsoir,

    Cela rassure de voir qu’une personne, compétente dans la finance, tente avec des arguments qui ne peuvent être contestés d’ouvrir les yeux à certains.

    Il y a des évidences, encore faut il vouloir les lire ou les comprendre. Dans le cas contraire c’est s’exposer à de lourdes pertes. Il ne faudra donc pas venir se plaindre un peu plus tard.

    Et dans quelques temps, certains vont découvrir à leurs dépens le peu de protection pour ceux qui ont financé des projets (les prêteurs). Là aussi en son temps j’ai tenté, pour ma part, d’essayer de faire comprendre sur ce forum que dans ce système il y avait 3 acteurs : la plateforme, l’emprunteur, le prêteur.

    Qu’y  a -t-il eu de fait par les pouvoirs publics pour protéger le prêteur? Strictement RIEN. Et pourtant celui qui prend le plus de risques c’est bien le prêteur.

    Personne n’a voulu entendre lorsque j’en ai parlé. L’intérêt aurait été que nous nous concertions de façon à faire remonter ce genre d’anomalie ( mauvaise répartition du risque ) à nos députés de façon à ce que « peut être » il soit voté une loi afin de protéger un <span style= »text-decoration: underline; »>peu le prêteur</span>. Car c’est un comble <span style= »text-decoration: underline; »>le « carburant » de ce système c’est bien le prêteur</span>. Sans les prêteurs tout cela n’aurait pas vu le jour. Tout le monde ou du moins les 9/10 s’en moquait lorsque je l’ai dit. La plupart étaient plutôt préoccupé par leur nouvelle fonction de banquier. Ils croyaient que les banques allaient peut -être disparaître, et de ce fait prendre leur place! Il fallait être naïf pour le croire.

    Dans quelques temps,  ceux qui ont misé de fortes sommes vont très sincèrement déchanter. Il y aura très certainement un scandale mis en musique par les médias…pour vendre du papier.

    Mais soyez certains, cela ne vous rendra pas votre argent puisque le prêteur a été considéré pour un quantité négligeable.

    <span style= »text-decoration: underline; »>Il est à poil le prêteur, excusez moi l’expression</span>.

    Bonne soirée à tous,

    jdbt

    #17844
    psycoke
    Participant

    jdbt, pourrais-tu developper stp je pense qu’il y en a ici qui n’ont pas encore bien compris le fond de ta pensée, penses-tu que le crowlending a un avenir ? ou bien pour toi c’est, comme le dit warren buffet au sujet du bitcoin, de la mort-au-rat ? merci de nous expliquer encore une fois comment tu nous avais prevenu mainte fois mais personne il t a écouté

    • Cette réponse a été modifiée le Il y a 5 années, 6 mois par psycoke.
    • Cette réponse a été modifiée le Il y a 5 années, 6 mois par psycoke.
    #17848
    jdbt
    Participant

    Pour : psycoke

    Bonsoir,

    Bon je vais donc me répéter puisque ce que je vais dire je l’ai déjà dit!!!

    Pour moi, clairement le crowdlending n’a pas d’avenir. Lorsque cela a commencé nous étions encore sous les conséquences de la crise financière mondiale qui a secoué l’ensemble des établissements bancaires Les banques avaient été fragilisées. Pour la plupart elles avaient du mal à accorder des crédits. Avant de prêter elles avaient besoins de se refaire une santé . C’est ce que l’on leur reprochait à ce moment (leur frilosité pour accorder des prêts aux PME).

    Le crowlending s’est donc développé dans ce contexte. Beaucoup de PME,viables, mais qui avaient besoin d’avoir de l’argent frais se sont tournées sur ce nouveau mode de financement. Peu à peu le monde bancaire est sortie de la crise. Les PME finançables sont revenues vers les banques. Cela pour une raison fort simple, c’est que les taux de crédits offerts par les établissements financiers étaient nettement moins élevés que sur les plateformes de crowdlending. Il fallait qu’un patron de PME soit fou pour continuer à emprunter à 8/10% alors qu’il était possible d’obtenir des prêts bancaires à 3 ou 4 %, voire en dessous. Le seul handicap, bien évidemment, c’est que les banques avant d’avancer 1 centime sont très regardantes sur l’état des comptes de celui à qui elles vont prêter. Au final les PME, ayant une gestion saine, se sont de nouveau adressées aux banques et ne sont restés ou quasiment que des PME dont les banques refusent tout financement.

    Voilà pourquoi je n’y crois pas. J’ai investi relativement peu dans ce système et dès que j’ai vu comment cela était en train de se retourner (retour des banques), j’ai arrêté tout investissement. J’ai fait comme jacquouille, je me suis contenté de récupérer mensuellement ce qui me revenait. Voilà.

    Il m’en reste un petit peu à récupérer 200 € max. Mais je suis pratiquement sûr qu’il y aura de la perte car les PME qui se mettront en défaut de paiement, et bien il n’y aura personne pour aller chercher l’argent qu’elles doivent. Et sans vouloir dire qu’il y a des malhonnêtes, il faut bien admettre que cela va être tentant de se mettre en défaut de paiement .

    Donc dans cette affaire le grand perdant c’est le prêteur. Tous les autres s’en seront sortis sur le dos des prêteurs y compris l’Etat qui au travers des impôts est venu se remplir les poches, mais par contre n’a pas été capable de définir une loi pour protéger ceux (les prêteurs) qui s’ils n’avaient pas été là rien n’aurait existé.

    Pour le reste, la défense des prêteurs c’est encore regrettable. Personne n’a voulu entendre. Quelques uns pensaient comme moi. Mais nous étions une minorité. Il aurait été utile de monter un dossier et de faire remonter cela auprès de nos députés afin qu’une loi protectrice pour les prêteur soit mis en place. Mais il n’y a rien eu de fait, tout le monde s’en moquait et beaucoup de prêteurs ont crus à la poule aux oeufs d’or.

    Hélas dans les mois qui viennent, certains vont découvrir ce que perdre un capital veut dire.

    Donc désolé. Je n’ai pas changé de ligne de conduite c’est ce que j’ai toujours dit et si je me répète encore ce soir, c’est tout simplement parce qu’une personne (psycoke) m’en fait la demande.

    Bonne soirée

    jdbt

    #17849
    Teodoro
    Participant

    jdbt et henri, vos interventions récentes m’ont intéressées, et si possible j’aimerais bien avoir quelques éléments complémentaires.

    1) qu’est-ce qui vous a fait investir quand même dans le crowdlending alors que vous étiez certains que cela ne marcherait pas? (Pensiez-vous à l’époque que cela pourrait décoller? Effet de mode?)

    2) pour quelle raison pensez-vous que Lendix, par exemple, va fermer dans les prochains mois? N’y a t’il aucune issue possible pour les plateformes de prêt aux entreprises?

    3) pensez vous qu’il y a un avenir pour Younited / ex-Prêt d’Union? Vont ils aussi fermer eux aussi?

    4) Quels sont les politiques/députés que vous avez contactés et qui ont refusé de vous entendre?

    5) Pouvez-vous aussi développer un peu les actions que vous avez prises pour défendre les prêteurs mal informés?

    6) Pourquoi pensez-vous que personne ne vous écoute? Pour vous paraphraser, pourquoi « Tout le monde s’en moque », de vos propos?

    Merci encore et au plaisir de vous lire

    #17850
    Jérémy
    Bloqué

    Pour moi, voici la relation entre  les intérêts des plateformes et les intérêts des prêteurs.

    Au départ (et encore maintenant), les plateformes avaient besoin pour se développer d’investir une somme considérable pour séduire les prêteurs particuliers.

    En d’autres termes, sans les prêteurs particuliers, le crowdlending ne serait pas né.

    Alors oui elles ont utilisé des formules marketings efficaces pour les séduire.

    Est ce que les plateformes croyaient au départ en ces formules ? En partie oui et en partie non. Si elles ne croyaient pas du tout en ces formules, elles n’auraient pas créé leurs plateformes car leur modèle était condamné d’avance. Mais elles savaient qu’elles exagéraient dans leurs termes et que la réalité serait moins verte.

    Les instits étaient en 2013-2014 totalement en retrait. Pourquoi ? Parce qu’ils connaissent bien mieux le marché que les prêteurs particuliers. Ils surveillent attentivement ce marché qui les tente bien c’est vrai (surtout dans un univers de taux presque à 0).  Mais les instits ne se laissent pas envahir par l’émotionnel et sont très calculateurs. Ils attendent…

    Tout le contraire des petits prêteurs qui se laissent séduire par les formules magiques et par le discours hostile aux banques (2008 est encore dans toutes les têtes à l’époque)

    Les petits prêteurs ont joué le rôle « d’idiots utiles » au secteur du crowdlending. Ils se sont lancés dans l’aventure, ont été séduits par les formules magiques utilisées par les plateformes et beaucoup y ont cru faute d’expérience et de réflexion à l’inverse des instits. Ils se sont laissés guidés par leurs émotions.

    Les instits ont continué à observer. En 2015, Lendix se lance. Olivier Goy est une personnalité connue dans l’univers de la finance. Il est considéré comme quelqu’un de sérieux. Et un certain nombre d’institutionnels qui lui faisaient déjà confiance lui renouvellent sa confiance. Mais attention : pas les yeux fermés. Business is business. Donc oui mais attention pas comme Unilend, pas comme Finsquare…Il faut commencer molo, pas à la 5ème vitesse. C’est ce qu’à fait Lendix jusqu’à début 2017 qui avait très peu de défauts à cette date. Forcément on n’est plus sur des TPE méga risquées mais sur un autre marché. Forcément car le nombre de dossiers financés est limité mais Lendix se rattrape sur l’encours moyen par dossier.

    Début 2017, la question que se pose Lendix est : on accélère ou pas ? Olivier Goy tranche : oui. Le nombre de dossiers financés augmente pas mal mais le développement se fait surtout  sur les petits dossiers. Accélération qui entraîne des défauts accrus mais avec un impact limité pour les institutionnels qui eux prêtent en euros davantage à des gros dossiers. Ce sont les particuliers qui se ramassent le plus les défauts au passage car ceux ci prêtent la même somme aux petits dossiers.

    Mais Lendix comme d’autres plateformes s’aperçoivent que c’est très très difficile d’avoir des dossiers de bonne qualité. Problème de sourcing. Ce problème de taux élevé qui ne séduit pas les emprunteurs. On a beau leur dire que c’est rapide et simple, on n’a pas beaucoup de dossiers, cet argumentaire ne séduit pas beaucoup d’emprunteurs fiables.

    Alors on invente le crédit relais : si vous ne voulez pas payer 6 ou 7 % sur 4-5 ans, vous pouvez en payer sur quelques mois seulement. C’est le prix de la rapidité et de la simplicité. Le problème c’est que cela n’a pas séduit une masse d’emprunteurs. On le voit : peu de remboursements anticipés au bout de quelques mois…

    Alors on va essayer de partir à l’étranger dans les pays à taux plus élevés : Espagne, Italie. Bien plus risqués. Italie risque politico économique. Espagne : pays qui a une dette qui augmente 12 fois plus vite que son PIB…

    Bref on essaie de trouver une profondeur de marché… Mais attention aux risques +++

    Ce que je veux dire : c’est si ce marché était beaucoup moins risqué et s’il y avait une profondeur de marché (notamment côté bons emprunteurs), que se serait-il passé ?

    Eh ben c’est simple on aurait eu le phénomène Lending Club en France… On aurait eu un marché de plusieurs milliards d’euros.

    Et les petits prêteurs dans tout ça ? Ben ils auraient été évincés tout simplement.

    Eux qui coûtent si chers aux plateformes. Les plateformes n’en auraient eu plus besoin.

    Le marché aurait été si juteux pour les instits qu’ils se seraient accaparés le marché sans laisser la moindre goutte aux prêteurs particuliers. Tout aurait fonctionné par FCT et cela aurait été bien plus simple.

    Les « idiots utiles » auraient totalement disparu du marché.

     

     

     

    #17853
    jdbt
    Participant

    @ Teodoro

    Bonjour,

    Je réponds à vos questions :

    Question 1 :

    Pour ma part je suis venu sur le crowdlending a un moment (fin 2016 début 2017) ou ce type d’investissement avait encore le vent en poupe. Les banques étaient encore sous l’effet de la crise financière mondiale . Beaucoup d’organismes financiers faisaient trainer les demandes de dossiers de prêts voire même ne les acceptaient pas et cela même si l’emprunteur était solvable ou présentait des comptes en équilibre. De ce fait, les PME viables qui avaient besoin de trésorerie sont venus sur ce créneau au risque d’avoir des intérêts plus élevés. Mais le principal étant pour elles d’obtenir une ligne de crédit pour faire tourner leur entreprise. Courant 2017, on a commencé à constater que les banques reprenaient le dessus. Donc, les patrons de PME à moins de ne pas savoir compter se sont détournés peu à peu du crowdlending (taux d’intérêts plus avantageux dans le secteur bancaire). Le risque n’est pas bien difficile à comprendre, c’est que petit à petit les entreprises viables s’adressent aux banques, et à terme restent celles qui ont des problèmes d’existence. Donc oui j’ai souscrit à ce type d’investissement. Mais j’ai arrêté, lorsque moi même j’ai identifié le risque grandissant (cf. ci-dessus).

    Question 2 :

    Pour ma part je n’ai pas dit que Lendix allait fermer dans quelques mois. Cependant ,cela risque très bien d’arriver. Lendix contrairement à Unilend a réagi sur ce phénomène (emprunteurs viables qui se tournent maintenant vers le secteur bancaire, du moins en France). En faisant quoi ? En se plaçant sur l’Espagne. Effectivement, actuellement cela est porteur. Mais cela ne va durer qu’un moment. Souvenez vous l’Espagne a connu, fin des années 90, une économie florissante. Beaucoup d’investisseurs espagnols se sont portés acquéreurs de biens immobiliers. Certains ont fait des achats « cash » mais pour la plupart beaucoup ont fait appel aux prêts bancaires. L’économie se portant bien, à ce moment là, les banques ont accordé les crédits sans trop de difficultés. L’Espagne a donc a un moment donné construit à profusion des biens immobiliers, pas toujours très bien placé et aussi des logements de vacances (bord de mer). Il y a eu un retournement de marché et la crise économique qui n’était pas bien loin est revenue. Beaucoup de ces investisseurs se sont trouvés a un moment donné dans l’incapacité de rembourser les échéances de leurs emprunts. Bien évidemment, les banques pas le biais des hypothèques ont repris ces biens immobiliers. Seulement voilà, cela est tenable quand il n’y en a pas beaucoup, du moins jusqu’à un certain équilibre. Or en Espagne c’est la saturation (bien immobilier dont la revente est problématique)  et on peut le constater encore de nos jours. Faites le test vous même.  Contactez, si vous n’avez pas peur d’avoir votre messagerie envahie pas des annonces immobilières espagnoles, des sites d’agences immobilières. Vous allez voir la quantité de biens que l’on vous présentent. Qui soit dit en passant, pour la plupart, ne remplissent pas vos critères et de plus vous vous apercevrez que le même bien est présenté dans une dizaine d’agence. Cela veut dire quoi? Tout simplement, que ces biens ont du mal à se vendre et pour 2 raisons : les espagnols ayant été échaudés par ce boum immobilier n’y reviennent pas, sauf pour une résidence principale. Quant aux étrangers en particuliers les Français (je ne connais pas le niveau de protection dans les autres pays lorsque l’on fait un achat immobilier donc je n’en parle pas) qui sont toujours et encore attirés par l’Espagne (vacances) ont beaucoup de mal à franchir le pas pour faire une acquisition immobilière (revente) dans ce pays.  Car le notaire , est loin d’offrir des garanties identiques à notre système français. Certes, il existe des structures privées censées les remplacer, mais elles n’ont très certainement pas la même importance vis à vis des tribunaux, s’il y a un quelconque ennui. Car il faut savoir, que lorsque vous achetez un bien immobilier en Espagne (une revente) vous pouvez très facilement vous faire rouler et prendre en compte dans l’achat les dettes du vendeur. Les banques Espagnoles ont eu a essuyer 2 problèmes de taille : la crise de la finance tout comme les banques françaises, mais cela est maintenant du passé ; mais aussi et surtout la crise immobilière qui elle perdure. De ce fait les banques espagnoles ont un handicap de taille. Ce sont ces banques qui ont sur les bras les biens immobiliers difficilement vendables avec à la clef tous les désagréments qui s’y rapportent charges, entretien, impôts etc. Ces banques se trouvent donc en difficultés et « rechignent » lorsqu’elles sont sollicitées pour un prêt. C’est pourquoi, du moins c’est mon avis, les PME espagnoles se tournent vers le crowdlending. Mais cela ne va durer qu’un temps. Le jour où cette situation va s’assainir il sera grand temps, comme cela vient d’être le cas en France, de couper les ponts avec ce genre d’investissement, car les PME espagnoles reviendront vers les banques espagnoles qui, comme les françaises actuellement,  leurs proposeront des taux plus attractifs que ceux du crowdlending. Il ne restera, là aussi, plus à terme que des PME à problèmes.

    Question 3 :

    Difficile pour moi de répondre sur ces 3 plateformes. Néanmoins on peut supposer qu’elles ne tiendront pas le coup et ce pour des raisons similaires. Concurrence sur les taux entre les banques et le crowdlending. Donc retour des PME viables vers les banques. Il restera là encore les PME difficilement finançables. C’est ce que je pense.

     

    Question 4 :

    Je n’ai contacté aucun député. En voici la raison. Lorsque vous avez un problème particulier,, il est facile d’en parler à son député car cela vous concerne à vous essentiellement. Mais lorsqu’il faut faire remonter à un député ou bien aux politiques un point qui relève d’une communauté, il faut pour cela avoir du monde derrière qui suit. Le nombre de prêteurs ne se limite pas à un. Aussi très sincèrement croyez vous que si j’avais abordé ce sujet avec l’un de nos représentant (politique/député) le cas qui nous préoccupe (protection des prêteurs) auraient été pris en compte? Réponse : non. Car pour que ce genre d’affaire soit prise en compte à ce niveau, il faut plusieurs plaignants. Or qu’ai je dit à un moment donné? jJ’ai dit  et je suis obligé encore de le répéter pour vous répondre puisque vous voulez savoir. J’ai dit qu’il y avait 3 composantes dans le crowdlending (plateforme, emprunteur et prêteur) et que le prêteur n’était ni plus ni moins que le « dindon  » de la farce puisqu’il n’avait et n’a toujours pas de protection.  Ce qui m’a valu, de la part de certains intervenants dans ce forum, d’être compris comme quelqu’un qui rabâche toujours la même chose, qui est contre le crowdlending , que les propos tenus sont sans intérêt etc. La preuve, il suffit de voir depuis le peu de temps que je suis redevenu actif sur ce forum, la qualité de certains posts et le mépris qui me sont adressé (via les postes sur ce forum). Ceux qui n’ont rien voulu entendre lorsqu avec mes petits moyens, car je n’ai pas la prétention d’être un spécialiste de la finance, n’ont qu’à s’en prendre à eux mêmes. Pour ma part, je suis un autodidacte et j’ai la faculté de voir suffisamment tôt où une orientation dans laquelle je me suis mis va aboutir. Si je vois, qu’il y un risque j’arrête et lorsque il y a possibilité d’en alerter d’autres personnes (forum) et bien j’en fait part à la communauté et les lecteurs prennent pas la suite les décisions qui leurs semblent opportunes.

    Question 5:

    Cette question m’oblige, une fois de plus, à me répéter et donc d’être désagréable aux yeux de certains. Ce que j’ai fait: j’en ai parlé sur le forum. D’ailleurs dernièrement j’ai donné les références d’un livre sur le sujet des plateformes de crowdlending et qu’est ce que j’ai reçu comme réponse « ça va on a compris tu as une dent sur le crowlending ». C’est bien la démonstration  que certains s’en moquent, oui ou non, de mes remarques. Donc j’ai bien fait des tentatives pour alerter, mais en vain. A qui la faute, si vous pensez que je n’ai rien fait pour alerter la communauté. Encore fut -il que certains cherchent à comprendre le message que je tente de faire passer. Au lieu de cela, c’est le genre de réponse citée plus avant que je reçois!!!

    Question 6 :

    Je pense qu’il n’y  a pas grand monde qui m’écoute, car tout simplement je reçois très peu de posts de soutien. Sauf bien évidemment de certaines personnes qui ont eu la clairvoyance de reconnaître,  comme moi, que le crowlending n’allait pas les mener bien loin. Ou tout du moins leur permettre de faire une quelconque plus valu sur les capitaux investis. En résumé, je reçois d’avantage de posts m’incitant en quelque sorte à me taire et surtout de ne pas jouer un rôle de trouble fête.

    Bien, excusez moi, d’avoir été aussi long et je suis très certainement pénible à lire car je ne suis pas un écrivain non plus. Me liront ceux qui pensent pouvoir trouver quelques éclaircissements dans les questions posées, afin d’en tirer des décisions pertinentes et qui leur semblent utiles. Du moins , espérons le!

    Quant aux autres, passez votre chemin en évitant de m’adresser des posts inutiles du style « j’ai une dent contre », « ça va on a compris, « tu l’as déjà dit », « arrête de rabâcher toujours la même chose »etc.

    Bonne journée à vous,

    jdbt

    #17854
    jdbt
    Participant

    @ henriv

    Bonjour excellente analyse technique, comme toujours. J’ai reç un post ce matin de la part de « teodoro » sur lequel il m’a été posé de nombreuses questions. Je vous invite a aller lire ma réponse, surtout en ce qui concerne l’Espagne car il va y avoir, là auss, un sérieux problème lorsque les banques auront trouvé la solution pour vendre les biens immobiliers qu’elles ont sur leurs bras et ce suite aux défaillances des investisseurs. Ce jour là, les PME Espagnoles reviendront faire leurs emprunts dans les banques Espagnole (concurrence oblige, taux plus attractifs)

    Bonne journée à vous

    jdbt

    #17857
    Jérémy
    Bloqué

    @jdbt merci.

    * Evolution du crowdlending général : je l’ai déjà écrit. Risques largement sous estimés par le secteur du crowdlending qui tablait sur 1 à 2 % de défaut au départ ==> largement plus de défauts qu’anticipés ==> institutionnels plus méfiants qu’anticipés.

    A cela s’ajoute le fait que les emprunteurs regardent beaucoup le taux (beaucoup + qu’anticipés===> Problème de sourcing bien plus important qu’anticipé.

    Or pour se développer, on a besoin de + de prêteurs et + d’emprunteurs, et là on n’y arrive pas.

    * Evolution de Lendix. Développement + stratégique que les autres plateformes = mise davantage sur les PME-ETI (risques moins élevés) + instits déjà là  ==> probabilité de survie + importante à court et moyen terme

    Mais Lendix est confronté comme les autres à un problème de profondeur de marché et notamment à une insuffisance d’emprunteurs fiables qui peut nuire à son développement futur.

    Lendix a donc mieux surmonté la 1ère étape de son développement que les autres en étant plus stratégique dès le départ mais se heurte à un problème de sourcing qui risque d’amoindrir clairement son développement dans l’avenir.

    Comme toutes les plateformes, en cas de récession ou de conjoncture difficile, les risques de défaut vont se multiplier rendant la survie du crowdlending de plus en plus difficile.

    Disons tant que la conjoncture n’est pas noire, je ne vois pas de catastrophe pour une plateforme comme Lendix à court et moyen terme même si les difficultés vont se multiplier.

    Le nettoyage sera fait par une mauvaise conjoncture type 2008 avec des instits qui vont terriblement se méfier…

    * Développement de Younited Credit : qui a également été très sérieuse et très stratégique dans son développement. Même chose que Lendix. Et confronté aux mêmes problèmes. Younited Credit est confronté à un taux de défaut bien supérieur à celui qui a été anticipé. Des fonds de Younited Credit ont connu des grosses difficultés. Certains fonds comme Younited Dynamique ont connu des baisses de VL qui ont entraîné des collectes quasi nulles (les prêteurs ne risquant pas de prêter à taux négatif). Younited Credit a dû récemment fusionner les fonds pour faire un fonds Younited France qui progresse entre 1 et 2 % brut par an (au niveau de sa VL)

    Le fonds espagnol qui a été lancé il y a un peu plus d’un an connaît déjà…13 % de défaut ! Eh oui, les pays d’Europe du Sud… Ce n’est pas l’eldorado.

    Comme Younited Credit, Lendix fait un développement à l’étranger. Il y a des points communs.

    Pareil, s’il y a une récession, Younited Credit pourrait être en danger car les fonds risquent de connaître une baisse de VL. Et donc le risque c’est que la collecte soit complètement grippée et les fonds totalement illiquides.

     

     

    #17859
    jdbt
    Participant

    @ herveV

    Excellent support technique et je pense très utile.

    #17864
    Le Glaude
    Participant

    Une note d’espoir sur le sens du vent : la fin des assouplissements quantitatifs de la Banque centrale européenne pourrait à nouveau serrer le robinet du crédit bancaire… Faut-il y entrevoir un retour à un contexte favorable au développement du financement participatif ?

    Dépêche reprise par un grand nombre de sites : https://www.boursier.com/actualites/reuters/les-banques-redoutent-un-financement-plus-ardu-avec-la-fin-du-qe-selon-la-bce-226075.html

    Cela étant, la vigilance et la critique me semblent bienvenues. Pour ce qui était du SIFP, on y trouvait beaucoup d’observations intéressantes. Un débat apaisé entre l’auteur et les plateformes autour d’un panel d’arbitres/modérateurs aurait certainement été fécond.

    #17865
    Jérémy
    Bloqué

    @Le Glaude : je vais avoir une réponse tranchée à cette question qui est extrêmement pertinente et je te remercie de l’avoir posée.

    Sans explosion des dettes depuis 10 ans, qu’elles soient étatiques, des collectivités locales ou privées, nous n’aurions absolument pas eu le moindre pourcentage de PIB de croissance économique en France  comme en Europe.

    Notre croissance économique est purement artificielle depuis la crise de 2008.

    Notre outil de production est en panne, les grandes entreprises au lieu d’investir n’ont jamais eu autant racheté leurs propres actions, ce qui a fait mécaniquement et artificiellement progresser les cours.

    Le jour où le robinet du crédit va se refermer, ça fera très très mal.

    D’abord une crise financière (celle ci a déjà commencé dans les pays émergents lourdement endettés en dollars, elle se propage dans toute l’Europe depuis 3-4 semaines avec une accélération cette semaine…).

    Charles Gave en parle admirablement bien dans cette vidéo :

    https://youtu.be/HQwfBQG4KCs

    Puis à terme si le crédit est bloqué, il y aura une crise économique très importante.

    Généralement quand on resserre les boulons, il y a un ajustement très fort après…

    Et quand l’économie se casse la figure, on n’a plus du tout envie d’emprunter sauf pour financer les trous de trésorerie…

    Je ne crois pas que les prêteurs du crowdlending en récolteront les fruits sauf les plus pourris…

    Ce n’est donc pas une chance et je suis catégorique là dessus.

     

    #17869
    Jacquouille
    Participant

    Bonsoir,
    Je viens de regarder et d’écouter en replay un sujet sur les risques du crowdfunding du 22/10, dont l’intervenante est Marie-Christine Sonkin, chef du service patrimoine à Les Echos.
    Elle termine par le risque de faillite de la plateforme où elle parle de celle d’Unilend, ce qui doit crééer de la confusion pour les non-initiés puisque ce que faisait Unilend n’a rien à voir avec la promotion immobilière.
    Cependant, si elle explique que sur le papier les dispositifs mis en place doivent théoriquement rassurer les prêteurs, elle se pose quand même des questions sur ce qui va se passer dans les faits. C’est bien la question que se pose tous ceux qui ont des encours chez Unilend …
    La vidéo est ici :   https://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/idees-de-placements-crowdfunding-immobilier-le-nouveau-placement-a-la-mode-2310-1111196.html

    • Cette réponse a été modifiée le Il y a 5 années, 6 mois par Jacquouille.
    • Cette réponse a été modifiée le Il y a 5 années, 6 mois par Jacquouille.
    #17875
    jdbt
    Participant

    Bonjour,

    Suite à la cessation d’activités de UNILEND les remboursements sont gérés par SFPMEI.

    Or depuis la mise en place de ce système, je me suis aperçu que le total des sommes disponibles sur le compte UNILEND toujours actif ne correspondaient pas au montant disponible.

    Est ce que l’un d’entre vous aurait remarqué le même phénomène?

    Pour ma part j’ai adressé un mail comme indiqué sur la notice transmise par UNILEND le 18/10/18 à l’adresse suivante : unilend@sfpmei.com. Mais je ne reçois pas de réponse.

    Il y a un n° de tél sur le site SFPMEI, aussi je vais essayé par ce canal.

    Bonne journée à tous,

    jdbt

    #17876
    Jérémy
    Bloqué

    * BFM TV : oh mon Dieu j’ai écouté la vidéo et mes oreilles ont sifflé plusieurs fois. Confusion totale entre crowdlending PME-TPE et crowdfunding immobilier.

    Je savais que le niveau des journalistes économiques avait considérablement baissé ces dernières années mais à ce point, c’est très inquiétant…

    Comment peut-on alors prendre en considération ce qui est raconté sachant qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent ?

    Et je n’ai rien appris. Les prestataires de paiement sont là en théorie. OK ? Et en pratique : ?

    Nous verrons bien.

    Si c’est la grosse cata, et sachant que la faillite d’Unilend ne sera pas la dernière, ce sera la fin pour le secteur. Mais j’ai du mal à penser que tous les acteurs du secteur resteront les bras croisés en voyant cela…A moins de vouloir se suicider…

     

    * Sommes disponibles – Montant disponible : où voit-on ces chiffres ? Moi je vois un solde disponible.

     

     

    #17878
    Jacquouille
    Participant

    @jdbt
    Pas constaté d’anomalie sur les 7 dossiers Unilend qui me restent encours.


    @henriv

    Le crowd est depuis le début méprisé par les conseillers en placement qui n’en parlent quasiment pas. C’est vrai que les encours du crowdlending et crowdfunding ne pèsent pas lours face aux milliards placés en assurance-vie.

    #17884
    Jérémy
    Bloqué

    @ Jacquouille : si nos CGPI ne parlent pas ou peu du crowdlending c’est pour 2 raisons principales.

    * La rémunération : ils touchent en moyenne 5 % en vendant des SCPI (avec l’effet de levier du crédit c’est beaucoup beaucoup de commissions…), si admettons ils devaient être rémunérés par les plateformes, ils ne pourraient pas toucher un tel pourcentage… Les CGPI sont des êtres humains comme les autres qui cherchent à gagner leur vie. Et ça se comprend.

    * La réaction de leurs clients : plus aucun CGPI ne propose des titres en direct de nos jours (ou très peu) et préfèrent proposer des mandats ou des fonds profilés. Il y a moins de risque que ça perde 70 % que les titres en direct.

    Imaginez alors l’attitude et la réaction d’un client qui aura prêté à des escrocs…

    Et même s’ils vendent la diversification et qu’ils annoncent 5-6 % de rentabilité…

    Ils ne veulent pas mettre leur réputation en jeu et ça se comprend aussi…

    Car autant sur les actions, ils peuvent vendre à leurs clients qu’ils peuvent se refaire sur moyen et long terme, autant dans le crowdlending cet argument passera beaucoup moins…

    Surtout pour une clientèle huppée qui ne se laisse pas tentée par leurs émotions…

    #17885
    Wislvlerhill
    Participant

    @jdbt

    Aucun soucis avec les montants ou soldes. Le solde de mon porte monnaie électronique est augmenté du montant des remboursements et réduit de mes retraits. Le fonctionnement est pour l’instant exactement le même qu’avant la liquidation.

    Quant au mail de contact du SFPMEI, dans la dernière com d’unilend, ils indiquent :

    Support.unilend@sfpmei.com

    Alors, si tu oublies un bout ou si tu mets .fr, y’a des chances que tu n’aies pas de réponse… lol

    #17886
    jdbt
    Participant

    @wislvlerhill

    Bonjour,

    J’ai bien envoyé le mail à la bonne adresse. Ne voyant pas de retour,  j’ai contacté ce matin par téléphone SFPMEI. Ce cas serait en cors de traitement m’a-t-on dit.

    Cela dit c’est un peu long. Espérons que pour des cas plus difficiles cela ne tourne pas en longueurs interminables.

    Une chose que j’ai appris ce matin (car je n’arrivais pas à joindre SFPMEI) j’ai pris contact avec l’ACPR (organisme cité dans la note de Unilend), en cas de difficultés avec SFPMEI il faut en référer à l’AMF. Renseignement donné par l’ACPR.

    Par contre j’en profite pour rectifier l’adresse mail de contact . Il n’y a pas de S majuscule. Tout est en minuscule.

    jdbt

    #17889
    psycoke
    Participant

    La casse ne change rien dans un mail, tu peux tout mettre en majuscule ça marchera quand meme

    #17890
    jdbt
    Participant

    @psycoke

    Bonjour,

    Simplement je voulais faire remarquer wislvlerhill que l’adresse électronique pour écrire à SFPMEI était la suivante : support.unilend@sfpmei.com et non pas Support.unilend@sfpmei.com.

    Car si dans certaines adresses il  est possible de mettre des majuscules ou tout en majuscules, dans certaines adresses mail cela peut empêcher la distribution du mail.

    Enfin, ce n’était pas par accès de pointillisme que je faisais la remarque mais tout simplement pour rendre service car certains auraient peut-être pu prendre cette adresse et avoir des soucis de transmission. Mais peut-être que dans cette adresse cela ne pose pas de problème (je n’ai pas fait le test après tout)

    Dans mon agenda, j’ai des exemples d’adresses où la majuscule à son importance, et si on ne respecte pas ce détail le mail n’est pas distribué.

    Bonne journée,

    jdbt

    #17891
    Jacquouille
    Participant

    Le Revenu développe les causes et conséquences de la disparition d’Unilend :
    https://www.lerevenu.com/placements/crowdlending-unilend-met-la-cle-sous-la-porte-quels-risques-pour-les-clients

    #17972
    LJ
    Participant

    En même temps, les remboursements suivent pour l’instant, avec une centaines de prêts sur Unilend, je ne suis pas perdant (après impôt hors inflation, en fait je gagne quasi que dalle, pourvu que ça dure, on verra en 2023).

    Comme déjà dit, on était prévenu. Les analyse ci dessus sont enrichissantes mais oublient je crois un détail : ça aurait pu marcher sans l’abondance de devises dans le monde due aux banques (centrales aussi-surtout).

    J’y vois le prémisse de plus grave : à partir du moment ou il y a trop de fric inutile (je ne dit pas virtuel) forcement à terme, la valeur n’est plus le fric en question.

    Bref, je chante avec les loups : dégagez du secteur.

    #17980
    Pascal
    Participant

    Il faut se remettre dans le contexte de l’époque la crise de 2008 et une économie mondiale qui stagne et n’arrive pas à repartir. Tout cela avec des contraintes de liquidités plus forte sur le monde bancaire pour éviter tant que faire se peut une nouvelle crise. De fait on était dans une grave crise de liquidité mondiale.

    Les banques centrales baissent les taux pour réinjecter des liquidités et soutenir l’économie.

    Cela a plutôt bien fonctionné avec une reprise générale, même si elle est moins forte qu’après les précédentes crises financières. Par contre une désinflation s’est installée qui aurait pu être très nocive.

    Cette politique n’est pas sans risque avec Le risque d’un excès de liquidité créant une sur-inflation et la création de bulles.

    Aujourd’hui les banques centrales diminue leur bilan pour éviter une surchauffe tout en essayant de faire monter l’inflation autour de 2%.

    L’avenir nous dira si elle vont réussir dans cet exercice délicat qui n’avait jamais été fait auparavant.

    Ce que l’on peut dire aujourd’hui c’est que la FED a réussi à fortement remonté ses taux sans casser la reprise et a fait remonter l’inflation autour des fameux 2%

    En résumé pour la FED forte baisse entre octobre 2007 et décembre 2008 pour arrivé à 0% (de 4.75%  à 0%). Le taux reste à 0% pendant presque 6 ans (fin 2015) et remonter progressive depuis.

    La BCE diminue le montant des actifs qu’elle achète tous les mois. C’est la fin de sa politique appelée ultra-accommodante.

    On peut penser qu’à l’instar de la FED la BCE va commencer à relever ses taux courant 2019 pour revenir à une situation ante-crise et se mettre en position à réagir à la survenance d’une prochaine crise qui est malheureusement inhérente au système.

    Mais la dessus il y aurait beaucoup à dire en commençant par les leçons non retenues des crises précédentes comme par exemple les bonus des traders qui ont retrouvés le niveau d’avant crise ce qui incite à la prise de risque et à la spéculation sans frein. Si tout le reste est factuel ce dernier paragraphe ne représente que mon avis.

    #17984
    Jérémy
    Bloqué

    Disons qu’en 2008 les banques ne se faisaient plus confiance entre elles et ne se prêtaient plus rien d’où la nécessité d’un LTRO pour débloquer cela.

    Après et c’est autre chose il y a eu le quantitative easing qui a consisté à acheter des obligations voir pour certaines banques centrales des actions et cela a été une erreur magistrale car elle n’a fait qu’alimenter des bulles sur tous les marchés et à surendetter tout le monde…

    L’effet sur l’inflation et les salaires  : nul car l’activité économique est au point mort depuis 10 ans.

    Cela a gonfle néanmoins l’inflation qu’on nous cache a savoir l’inflation des prix de l’immobilier et des actifs en général. Mais attention : l’effet ne sera pas sur le long terme car comme toute bulle…

    L’effet sur la croissance : a court terme en endettant massivement tout le monde effet légèrement positif mais le risque c’est le défaut a terme.. et l’effet d’une réduction des liquidités va être très brutal sur la croissance économique.

    Concernant la régulation.de l’inflation on sait que ce sont les prix des matières premières qui expliquent presque toute l’inflation. Avec les taxes (sur l’essence le tabac…). Les banques centrales n’ont que peu de levier.

    Si l’inflation remonte, elles doivent créer moins de monnaie (baisse des liquidités) et augmenter les taux… Je rappelle que dans une économie ou la petite croissance vient de la croissance de l’endettement…

    Si on réduit les liquidités et qu’on augmente les taux je ne vous fais pas de dessin sur les conséquences…

    Sur la responsabilité des traders disons que s’il n’y avait qu’eux…

    Tout le monde spécule… Renseignez vous sur quels supports sont placées nos cotisations sociales pour financer la sécu…et la retraite de demain..

    Il y a 20 ans c’était plutôt sur des supports monétaires et obligataires.

    Aucun gros risque pour les premiers et pas de risque tant qu’on a une baisse des taux pour les seconds…

    Maintenant les supports monétaires ne rapportent plus rien.

    Les supports obligataires guère plus. Attention en cas de remontée des taux.

    Les caisses sont plus ou moins forcées d’augmenter la part en actions pour essayer de maintenir le régime des retraites viable..

    Le souci est que tous les marchés sont en bulle et le jour où ça va péter… Au revoir nos retraites…

    Il n’y a pas que les traders des banques.

    Nous sommes tous plus ou moins complices.. et les banques centrales nous mènent droit dans le décor en alimentant plein de bulles…

    Chance pour le crowd ? Non car quand les banques centrales vont réduire les liquidités il y aura une grande récession avec des risques de faillites d’entreprises multipliés par x.

    Quand les bulles vont exploser tout le monde va trinquer…

    Disons que nos prix sont devenus totalement artificiels ce qui a permis a certaines entreprises non rentables de survivre et a augmenté l’offre artificiellement… Ce qui a contribué à la désinflation d’ailleurs…

    Mais attention au futur qui sera très très dur pour tout le monde (personne ne vous le dira pour éviter de gonfler encore plus les extrêmes la réalité fait très très mal…).

     

     

     

     

    #17997
    jdbt
    Participant

    @henriv

    Bonjour,

    Vraiment, sans pour autant vous flatter, je trouve que vous avez un certain don pour expliquer avec lucidité la réalité que beaucoup de gens (dans cette communauté et au delà) ne souhaite pas voir … venir.

    En espérant que de tels développements mettent un peu de bon sens à tous ceux qui s’intéressent de près où de loin à la finance et à ses produits qui en découlent.

    Cordialement,

    jdbt

    #18004
    HS1
    Participant

    @Henri

    Quelles sont les principales bulles que tu identifies à ce jour?

    #18007
    Jérémy
    Bloqué

    @jdbt : merci. Je suis juste un passionné d’économie et de finances. A force de lecture, ça finit par rentrer. Rires !!! Pas de mérite particulier !


    @hs1
    : les Banques Centrales au lieu de faire leur boulot classique se sont mis à prendre des mesures non conventionnelles comme le quantitative easing ce qui a faussé les prix de marché.

    Les taux d’intérêt ne sont pas à leur niveau naturel= taux de croissance de l’économie + taux d’inflation soit 3,5 à 4 % normalement. Ils sont artificiellement bas….

    Conséquences :

    * bulle sur le marché obligataire avec des cours anormalement hauts (le prix est aussi faussé).

    * bulle sur le marché immobilier car quand les taux sont bas et que le crédit coûte presque plus rien, on achète beaucoup plus quitte à acheter très très cher. Et je parle de l’immobilier en général. Pour les SCPI ce phénomène est encore amplifié :

    https://www.mon-epargne.com/actualites/immobilier-en-france-la-bulle-financiere-portant-sur-l-immobilier-d-entreprise.html

    * Bulle sur les actions quand on regarde les multiples de valorisation complètement insensées de certains valeurs notamment technologiques… Amazon pour ne citer qu’elle.. De plus l’achat massif  d’actions de la part de la Banque Centrale japonaise fait vraiment peur… Si elle arrête sa politique… On peut parler des rachats massifs des actions des grandes entreprises (au lieu d’investir) ce qui gonfle artificiellement les cours…

    Bref on est dans un système de prix artificiels  qui gonfle l’ensemble des prix des actifs et des…passifs.

    Donc tous les marchés sont en bulle.

    Faut-il aller sur l’or ? Pendant la crise de 2008, non ! Il faudrait une grosse crise pour que l’or remonte et une tension clairement inflationniste…

    Faut-il aller sur le dollar ? Pourquoi pas car c’est une vraie valeur refuge. Si tout se casse la gueule et que la zone euro est en danger, c’est un bon moyen de diversifier et de ne pas être complètement ruiné.

    Faut-il rembourser ses dettes par anticipation avec le cash qu’on a ? Là au moins on est sûr du rendement qu’on va gagner. Non seulement le taux d’intérêt + l’assurance dont le calcul est souvent basée sur le capital initial et qui devient très chère par rapport au capital restant dû au fur et à mesure des remboursements (multiplié par éventuellement 2 emprunteurs…)…

    Dépenser son argent ? Pourquoi pas ? Au moins on en aura profité avant les gros problèmes…

     

     

     

     

     

     

     

    #18013
    psycoke
    Participant

    Ou alors il faut mettre sur les bonnes actions… Investir a long terme sur de bonnes compagnies et qui ne sont pas excessivement chères est toujours un pari gagnant, même si les marchés se cassent la gueule la valeur intrinsèque des entreprises ne changent pas

    #18027
    Jérémy
    Bloqué

    Ce qui est compliqué c’est que les bonnes entreprises d’aujourd’hui ne seront pas forcément les bonnes entreprises de demain et les mauvaises d’aujourd’hui ne seront pas forcément les mauvaises de demain…

    Les entreprises sont dans un environnement qui change continuellement (ouverture a la concurrence plus ou moins forte, des taux d’intérêt ou fiscalité qui changent, des besoins des consommateurs qui evoluent au fil des années …) mais aussi des gérants d’entreprises qui « bougent »…

    Donc on ne peut pas prendre des positions trop longues sur telle ou telle valeur.

    Et si on trade un peu trop le risque c’est de ne pas acheter bas et revendre haut surtout quand on a trop le nez dans le guidon. Avec des biais comportementaux qui poussent à prendre de mauvaises décisions.  Et c’est chronophage comme le crowd.

    2 possibilités :

    * Confier son portefeuille a des professionnels qui suivent davantage les marchés

    * Ou prendre des OPCVM ou mieux des trackers (fonds indiciels). C’est moins « prenant ».

    Mais s’il y a une grosse crise qu’une entreprise soit bien valorisee ou pas tout corrigera énormément…

    Et peu de gens garderont leurs positions quand ils verront de fortes baisses…

    Le plus pertinent quand tu as une bourse assez haute et que tu n’es pas positionne c’est acheter x euros tous les mois en cas de baisse ça lissera les cours et d’aller sur plusieurs marchés via des OPCVM ou des trackers (Europe us Japon émergents) quand tu as des titres en direct tu as trop de valeurs France même si le chiffre d’affaires des grosses valeurs se fait de plus en plus a l’étranger…

    A titre d’exemple celui qui n’a que des titres en direct dans son portefeuille a beaucoup de risque d’être en moins value depuis le début de l’annee. Celui qui a un tracker « monde » a eu une belle évolution positive depuis le début de l’année.

     

     

     

     

     

     

     

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