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  • #10852
    Patrick_67
    Participant

    Autre article, de Que Choisir, cette fois-ci… Et ce n’est pas tendre.. Mais peut-être l’avez-vous déjà lu :
    « Des risques minimisés, des rendements surestimés
    L’association pointe un grand défaut d’information des prêteurs. Par exemple, Unliend (qui accueille le plus grand nombre de projets en France) affiche un taux de défaut de 1 % à 2 %. Selon Que Choisir, il s’agit en fait du taux de défaut moyen des PME sur un an.
    Les indicateurs concrets de défaut seraient, eux aussi, largement sous-estimés. Chez Unilend, 82 défauts d’entreprises ont été repérées par l’association dès 2014. Le service affiche un taux de défaut de 1,5 %. Pour Que Choisir, il serait plutôt de 10,1 % sur trois ans. À l’inverse, les plateformes surestimeraient les taux de rendement : 7 % en moyenne contre 1,6 % dans l’hypothèse « optimiste » de l’organisme.

    Il pointe également le non-respect du cadre réglementaire, en place depuis plus de deux ans. Sur 17 services, cinq des sept obligations réglementaires seraient « pas ou mal respectées ». L’outil permettant d’évaluer la capacité de financement et le risque serait disponible moins d’une fois sur quatre. Les critères de sélection des projets seraient incohérents, quand le rapport annuel obligatoire serait absent au moins une fois sur cinq. Enfin, les indicateurs de risque semblent bien inférieurs à la réalité.

    Les conditions générales de vente de ces services « regorgent de clauses que nous jugeons illicites », explique la juriste Olga de Souza. Elle pointe la présence systématique de clauses d’exonération de responsabilité financière, sur la sécurité des données financières fournies ainsi que sur le bon fonctionnement du service.

    Des acteurs mis en demeure par Que Choisir
    Résultante, l’UFC-Que Choisir a saisi l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Il s’agit de « la réactiver pour qu’elle sanctionne les manquements persistants », affirme Alain Bazot. L’association met en demeure les plateformes Lendix, Unilend, Lendopolis, Pretup, Bolden et Prexem pour qu’elles suppriment les clauses jugées abusives. Cela avant d’aller en justice, si besoin. Enfin, elle demande au législateur d’agir pour obliger les plateformes à fournir une information transparente au consommateur, notamment sur les gains et risques à attendre. »

    #10853
    Jacquouille
    Participant

    Si « Que Choisir » s’implique, sûr qu’Unilend va être secoué.

    Pour Lendix, je ne m’inquiète pas, ils payent pour Finsquare …

    A suivre.

    En tous cas, ce sera plus efficace qu’une hypothétique « class actions » faite par une hypothétique association de prêteurs mécontents, qui d’ailleurs ne serait juridiquement pas recevable.

    L’article complet est là :

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/l-ufc-que-choisir-ereinte-les-sites-de-crowdfunding-miroir-aux-alouettes-644624.html

    #10863
    oasis4ever
    Participant

    Réponse intéressante et constructive de Lendix

    Le point de vue de Lendix

    #10864
    darkbader
    Participant

    Je viens de lire l’ensemble du rapport qui est effectivement pas tendre. Mais l’idée était de faire un rapport à charge.

    Mais mon sentiment général est qu’ils ont commencé par écrire le titre qui leur plait et pris ce qui les arrangeait pour que le texte colle au titre. Pour la considérer comme ma plateforme préférée, j’ai relevé des incohérences dans le rapport concernant lendopolis (l’onglet est écrit par le porteur mais ça se sait, ce n’est pas Juliette qui vient prendre les photos. Dire que inovip était présenté comme un dossier peu risqué, je pense que beaucoup de « Lendopoliens » ont déjà leur idée en voyant une note C, une durée de 48 mois et un taux de 10.5% – instinctivement, on sait que c’est très risqué). Sur la clause de bon fonctionnement, ont-ils vu que si Lendopolis venait à fermer, c’est KKBB qui reprend la gestion jusqu’à extinction des prêts avant de passer au prestataire de paiement [si KKBB venait aussi à fermer])

    Par contre, Je suis d’accord avec Jacquouille. Si il y a un cas où une plateforme serait mal, c’est effectivement unilend (l’autolend et son investissement à l’aveugle, la mediocrité pour ne pas dire l’absence de recouvrement, etc…). Ceci étant, ce n’est pas une raison pour infantiliser les prêteurs (sur ce point, UFC s’en donne à coeur joie) : sur l’agrégateur, nous sommes quand même entre gens censés et je n’ai pas souvenir d’avoir vu des comportements irrationels.

    Pour les autres du top 6 du rapport (lendopolis, pretup, credit.fr, bolden, prexem même si je ne pratique que les deux premières en plus de Lendix), je ne me fais pas trop de souci.

    • Cette réponse a été modifiée le Il y a 7 années, 1 mois par darkbader.
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