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19 novembre 2017 à 0 h 09 min #14323spiritusxviiParticipant
Bonjour, j’avais prêté à certaines entreprises par le biais de fin square, aujourd’hui tous mes prêts sont en retard de paiement. Hier pour l’un d’entre eux « ecodomia » (le premier qui avait été posté avant que fin square en accepte un second…) on m’a informé qu’il n’y aurait pas de remboursement. Je pose donc la question de la fameuse assurance finsquare et on me répond ah non ça ne marche pas il y a eu déchéance du terme qui après recherche semble être ce qui se passe lorsqu’un organisme ne paie pas son crédit. Ce serait une cause de sortie de l’assurance, mais comment une assurance qui doit permettre un remboursement auprès de prêteurs en cas de défaillance de l’emprunteur peut prévoir comme clause le non remboursement si l’emprunter ne paie pas ?? (Je ne suis pas sur d’avoir bien compris). Mais je pense qu’il y avait un défaut d’information de la part de fin square au moment ou ils ont fait la promotion de cette assurance. Quelqu’un a déjà eu affaire à ce problème ? Une action est elle envisageable compte tenu de la publicité mensongère ?
19 novembre 2017 à 11 h 42 min #14324Manu SIFPBlocked@spiritusxvii : merci d’avoir évoqué ce sujet ! Cela fait parti des quelques sujets « à problèmes » que j’avais sous le coude et que je n’avais pas encore évoqué en public. Je garde les meilleurs pour la fin au cas où…
Oui, cette assurance de Finsquare que tout le monde vantait même ici sur ce forum à l’époque, messieurs dames de chez Lendix (car je ne m’attends plus à une réponse d’un cadre de chez Finsquare il ne faut pas rêver même s’ils me lisent), elle a été utilisée pour combien de dossiers au final ? Combien de dossiers ont été indemnisés (partiellement à 50 %) par cette assurance ?
Du concret, Messieurs dames !
Sur les 28 défauts + 8 « remboursés avec incident » soit 36 dossiers (chiffres de l’agrégateur de Mathieu que je n’invente pas je vous le dis tout de suite), combien ont été concernés par l’assurance du prêt ?
Je me rappelle qu’à l’époque, quand j’étais dubitatif, on me disait que j’exagérais..(bien sûr toujours la même accusation avec aussi le fait que je sois un voyant mdr!!!)
Autre question : pouvez vous mettre en ligne ces fameuses conditions générales (vous affirmez peut être à juste titre en cas de déchéance du terme que ça ne s’applique pas même si je ne me souviens pas l’avoir lu mais je me trompe peut être…)
Enfin, et c’est une question et pas une accusation et moins une diffamation encore : le contrat avec l’assurance prêt de Finsquare a t-il été résilié au moment du rachat de Finsquare ce qui expliquerait peut-être (c’est une piste ?) que je n’ai pas vu de dossiers concernés depuis la fusion ?
Merci d’avance de vos réponses. J’espère que cette fois ci vous ferez l’effort de répondre à mes questions et ferez preuve de sérieux… Le « je vous surprends » n’est pas une réponse sur le fond mais une esquive…
A très bientôt !
20 novembre 2017 à 10 h 45 min #14326Claire Juliard d’OctoberParticipantBonjour,
Les primes d’assurance ont été payées dans leur intégralité. Le contrat reste valide sur les dossiers Finsquare, il ne s’est jamais appliqué aux dossiers Lendix avant ou après notre rachat du fonds de commerce Finsquare.
Pour l’instant, les clauses d’exclusion de cette assurance (dont vous l’admettrez sans peine, Manu, nous avons toujours dit qu’elle n’était pas une bonne idée) ont fait qu’aucun des dossiers Finsquare en défaut n’a été remboursé. En effet soit les dossiers ne rentraient pas dedans, soit les défauts sont arrivés trop tôt, soit les conditions de l’assurance rendant le recouvrement impossible nous avons préféré déclarer la déchéance du terme pour tenter de recouvrir quelque chose.
Sur le dossier que mentionne @spiritusxvii, vu l’absence de réponse de l’emprunteur sur nos relances amiables, nous avions deux choix: soit arrêter le recouvrement et espérer que l’entreprise soit liquidée indépendamment de la créance Finsquare en croisant les doigts pour que l’assurance couvre la perte (il est arrivé par exemple que la date de cessation de paiement soit fixée par le tribunal à moins de 6 mois après le départ du prêt, invalidant la couverture, donc rien n’est jamais gagné), soit faire une déchéance du terme (même si elle invalide l’assurance, vu l’inefficacité de celle-ci dans notre expérience) afin de pouvoir mener des actions judiciaires efficaces et tenter de récupérer quelque chose. La déchéance du terme est un préalable pour enclencher des actions judiciaires efficaces et il est en effet fâcheux que le contrat d’assurance mis en place par Finsquare soit un frein aux actions de recouvrement. Notre expérience des dossiers Finsquare est que les actions judiciaires sont beaucoup plus efficaces que l’assurance.
20 novembre 2017 à 11 h 01 min #14327MathieuKeymasterBonjour,
Ce post m’a permis de déterrer mon article sur le sujet d’aout 2015. La conclusion de l’article était :
Par contre les assureurs sont toujours très forts pour ne pas intervenir au moment voulu. J’attends donc d’en savoir plus sur les modalités de prise en charge des litiges par l’assurance (délai, sous quelle forme, …)
On a désormais la réponse 🙁
20 novembre 2017 à 12 h 07 min #14332Manu SIFPBlocked@Claire de Lendix : merci beaucoup pour votre post.
1er point : je confirme que vous n’avez jamais souhaiter utiliser une assurance pour les prêts de chez Lendix et vous avez parfaitement raison depuis le départ. (à l’époque j’étais assez seul à le penser et beaucoup de preteurs sont tombés dans le panneau… ) En effet, si elle ne s’applique pas aucun intérêt pour les prêteurs et pour les emprunteurs cela entraîne des frais inutiles (j’imagine que les gérants des bons dossiers doivent faire la tête de payer des frais au cas où ils ne pourraient plus payer, ça les fait fuir aussi pour certains…) donc niveau sélection c’est pas top top on l’a vu chez Finsquare…
2eme point : merci d’avoir avoué qu’il n’y a aucun dossier qui rentrait dans ce cadre.
Je ne suis pas surpris concernant les défauts qui arrivent trop tôt, pas surpris pour les défauts sans procédure collective en revanche je suis très surpris que vous deviez choisir entre assurance et recouvrement. Là je reste bouche grande ouverte.
Alors je vais vous citer un exemple qui n’a rien à voir avec le crowdlending.
Il y a un an et demi un camion a fait une manoeuvre sur la route devant chez moi et il a défoncé une partie de ma palissade. Le camionneur a ensuite effectué un délit de fuite. Manque de pot pour lui un voisin a noté le numéro de la plaque d’immatriculation. J’ai appelé mon assureur (habitation) et il m’a conseillé de porter plainte à la gendarmerie ce que j’ai fait.
Là où je veux en venir c’est que j’ai fait jouer mon assurance pour être indemnisé ce qui ne m’a pas empêché d’engager une action judiciaire contre le camionneur.
Ce n’était pas ou l’un ou l’autre.
C’est pour cela que je trouve illogique que l’assureur vous interdise d’engager une action de recouvrement qui finalement pourrait lui faire éviter d’indemniser encore pendant les mois suivants les prêteurs si vous arrivez à recouvrer les sommes perçues par vous mêmes en plus !!!
On est dans quelle monde ? Vous comprenez c’est insensé.
C’est pour cela que si vous avez la gentillesse de m’envoyer par mail les conditions générales du contrat (je suis prêteur Finsquare aussi) j’etudierai ce document avec attention.
L’idéal est de mettre en ligne aussi sur votre plateforme Lendix ces fameuses CGU pour les prêteurs ex Finsquare..
Je sais que vous n’avez pas fait exprès de ne pas les afficher mais ça serait bien de le faire.
Merci d’avance.
20 novembre 2017 à 16 h 43 min #14334oasis4everParticipantLa notice d’information est toujours disponible :
http://assets.finsquare.fr/content/Notice_dinformation-06082015.pdf
20 novembre 2017 à 17 h 10 min #14335Claire Juliard d’OctoberParticipantVous pouvez par ailleurs retrouver les conditions générales de l’assurance dans le contrat de prêt Finsquare (articles 4, 5 et 6).
Bien à vous,
Claire20 novembre 2017 à 17 h 29 min #14336Manu SIFPBlockedMerci Oasis et Claire.
@Claire de Lendix : C’est effectivement bien indiqué…
Donc comme vous l’avez écrit soit les prêteurs pourraient (éventuellement et si au niveau timing tout se passe bien et sans les 3000 exceptions) être indemnises à hauteur de 50% de leur échéance soit vous dénoncez le contrat et l’assurance cesse avec peut être davantage de chances de rentrer plus d’argent…
Bon on parle là hors procédures collectives qui arriveraient en début d’impayes et après les 6 mois de carence à condition de + ça + ça…
Dire que les Échos ont fait de la pub sur cette assurance dans un article élogieux … Ils ne sont pas à une a*e*i* près !
Je comprends pourquoi certains ont bien voulu émettre des offres…
20 novembre 2017 à 22 h 21 min #14341Le GlaudeParticipantMerci, Claire, pour vos explications.
J’ai l’impression que l’inefficacité de cette assurance tient à sa conception même, assez surprenante : selon l’article 2 du document mis en lien par Oasis, l’assuré n’est pas le prêteur (ou la masse des prêteurs intermédiée par la plateforme) mais … l’emprunteur.
De là, l’exclusion de la garantie en cas de déchéance du terme présente la même logique que l’exclusion du suicide parmi les décès. Par nature, le mécanisme de l’assurance n’a vocation à couvrir que des évènements aléatoires, ce qui justifie d’exclure tout comportement volontaire de l’assuré (comme le non-paiement si l’entreprise n’est pas en situation de cessation de paiements).
Bref, la déception du prêteur de chez Finsquare pourrait être comparée à celle d’un propriétaire-investisseur qui, ayant entendu l’agent immobilier prononcer le mot « assurance », se serait cru couvert par une assurance contre les loyers impayés, là ou le véritable assuré serait en fait le …locataire.
Les paradoxes apparents dont s’étonnait Manu plus haut retrouvent ainsi une logique cachée… Mais le décalage avec le sentiment de sécurité que l’existence d’une « assurance » procurait de manière subliminale au prêteur est évidemment abyssal.
(PS : Je dois préciser que je ne suis pas connaisseur en assurance pour loyers impayés et suis ouvert à toute rectification d’une éventuelle erreur à ce propos, mais la clef du mystère me semble bien être celle-là)
21 novembre 2017 à 0 h 45 min #14346Manu SIFPBlockedJe remercie Claire de chez Lendix mais sa réponse n’est pas encore satisfaisante pour moi.
Nous avons une grosse moitié d’incidents de chez Finsquare avec une liquidation judiciaire ou un redressement judiciaire.
Et dans ces cas précis les chances de récupérer les fonds sont quasiment nuls alors pourquoi Lendix n’a t’il pas fait jouer l’assurance ce qui aurait permis aux prêteurs de récupérer la moitié des sommes dues ? Au lieu de rien du tout notamment pour les liquidations judiciaires ?
Quand Claire nous écrit que Lendix préfére dénoncer les contrats pour essayer de récupérer l’argent on est bien sûr sur des dossiers qui sont hors procédure collective et donc pas couverts par l’assurance.
Son argument ne me convainc donc pas… Surtout pour les LJ ou on obtient 0.
Et dans les RJ ce n’est pas Lendix qui décide du recouvrement mais bien un administrateur judiciaire…qui s’adresse directement aux prêteurs. Lendix n’intervient absolument pas.
Donc je ne comprends absolument pas son message qui ne me semble pas logique…
J’ai vu excepté dans un cas qu’il y avait au moins 7 mensualités déjà payées dans les lj et rj (délai de carence depassee) que l’âge des emprunteurs semblaient être dans les inclusions…?
Lendix n’évoque dans aucun suivi de dossier la possibilité de faire jouer l’assurance d’où les doutes de depart (assurance resiliee avec la fusion) qui reste encore présents même si on m’a écrit le contraire.
Peut on voir pour chaque dossier ce qui fait exclure le dossier des garanties notamment les Liquidations judiciaires ???
Merci d’avance.
21 novembre 2017 à 11 h 28 min #14351Claire Juliard d’OctoberParticipantBonjour Manu,
Je vous remercie pour vos questions supplémentaires. Voici une réponse point par point.
« Dans le cas de LJ ou RJ, pourquoi Lendix n’a-t’il pas fait jouer l’assurance ce qui aurait permis aux Prêteurs de récupérer la moitié des sommes dues au lieu de rien du tout. »
Voici une liste des cas où l’assurance ne couvre pas les dossiers en procédure collective :
– L’entreprise est en procédure de sauvegarde et non en RJ ou en LJ ;
– La date de cessation des paiements intervient moins de 6 mois après le début du prêt ;
– La déchéance du terme a été prononcée avant la LJ ;
– C’est une profession libérale ;
– Les projets étaient de plus de 50.000 euros ;
– Les projets sont entrés en RJ ou en LJ moins de 6 mois après le début du prêt ;
– L’âge du dirigeant n’entrait plus dans le cadre de l’assurance.
Si nous avions pu faire jouer l’assurance nous l’aurions évidemment fait. Il s’avère que jusqu’à présent aucun dossier que nous avons dû traiter n’est passé au travers des nombreux cas de refus.
« Quand Claire nous écrit que Lendix préfère dénoncer les contrats pour essayer de récupérer l’argent on est bien sûr sur des dossiers qui sont hors procédure collective et donc pas couverts par l’assurance.
Son argument ne me convainc donc pas… Surtout pour les LJ ou on obtient 0. »– L’assurance ne fonctionne que pour les dossiers en RJ ou en LJ et elle ne prend pas en compte les échéances antérieures à la LJ / RJ. Par exemple un projet de 24 échéances avec 12 échéances payées. Au bout du 13ème mois l’emprunteur fait défaut et ce durant 10 mois puis tombe en RJ / LJ. Seules les 2 dernières échéances seraient couvertes par l’assurance (si encore une fois les clauses sont remplies, ce qui n’a encore une fois n’a jamais été le cas). Avec la déchéance du terme nous pouvons demander au juge compétent le paiement de toutes les échéances impayées, i.e. 12 échéances (vs. 2 avec l’assurance).
– Arrêter les actions de recouvrement à l’amiable et ne pas entamer les actions judiciaires revient à espérer passivement que l’emprunteur tombe en RJ ou en LJ ce qui est un pari risqué.
Car il y a un élément clé qui rend la déchéance du terme bien plus nécessaire que vous ne le pensez et introduit un biais dans la comparaison : l’assurance ne couvre pas les échéances impayées avant la RJ / LJ. Donc si nous ne faisons pas de déchéance, l’emprunteur continue à ne pas payer et le capital potentiellement couvert par l’assurance diminue mécaniquement chaque mois.
Et nombreux sont les dossiers Finsquare qui sont passés par une phase de recouvrement amiable / judiciaire avant de tomber en RJ ou LJ.
J’espère que ces éléments de réponse vous permettent de mieux comprendre les arbitrages que nous avons fait sur chaque dossier.
Bien à vous,
Claire
- Cette réponse a été modifiée le Il y a 7 years par Claire Juliard d'October.
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21 novembre 2017 à 14 h 53 min #14356Manu SIFPBlocked@Claire de Lendix : je comprends bien la double difficulté pour vous concernant les dossiers avec impayés.
1) Un impayé débouchera t-il ou pas vers une procédure collective ?
2) Si oui quand ?
Et on n’a pas de réponse tranchée à ces 2 questions dans chaque cas.
Après je pense qu’il faut voir l’historique de vos dossiers en impayés.
Vous avez plusieurs phases :
Phase 1 : vous laissez une période d’une semaine pour régulariser en cas d’impayé. Déjà à cette phase vous avez des dossiers qui se régularisent.
Phase 2 : on passe à la phase de recouvrement amiable. Je vois qu’il y a aussi pas mal de régularisations à ce stade.
Phase 3 : si phase 2 ne donne pas de résultat, vous passez à la phase de recouvrement judiciaire avec une déchéance du contrat. A cette phase vous ne pouvez plus faire jouer l’assurance.
1ere possibilité : une procédure collective arrive soudainement ou à très brève échéance
a) c’est une LJ. Dans ce cas le prêteur perd (éventuellement hors exclusion) le bénéfice de l’assurance soit 50% de l’echeance. Vous avez mal joué…
b) c’est un RJ. Dans ce cas le prêteur perd (éventuellement hors exclusion) le bénéfice de l’assurance soit 50% de l’echeance. Vous avez mal joué…
c) c’est une procédure de sauvegarde. Aucune incidence pour le prêteur
2eme possibilité : une procédure collective arrive plus tardivement.
a) LJ : le client perd le bénéfice de l’assurance mais avec moins ou même pas d’effet.
b) RJ : même effet que a)
c) PS : Sans effet pour le prêteur
3eme possibilité : il n’y a pas de procédure collective après.
Dans ce cas voir la probabilité de recouvrement en cas recouvrement judiciaire. Sachant que le prêteur ne recevra pas 100% du recouvrement mais 87% net de frais.
Après pour moi c’est une question de probabilité.
Sachant que vous arrivez déjà en amont à régulariser dans les 8 jours certains dossiers ou lors de la procédure amiable.
Il me semble que si on enlève ces dossiers régularisés en amont, la part des dossiers en procédure collective me paraît bien nettement majoritaire vs dossiers en recouvrement judiciaire.
In fine les prêteurs sont ils globalement gagnants avec votre process et donc en abandonnant l’assurance ?
Pas si sûr pour moi. À voir…
Cela reste une question bien sur.
22 novembre 2017 à 22 h 22 min #14364spiritusxviiParticipantBonjour le fait que l’assurance n’ait jamais fonctionné semble tout de même problématique, vu la communication et la promotion autour de celle-ci qui a fait naitre un faux sentiment de sécurité (accompagné du fait que les projets étaient prétendument notés et vérifiés avant d’être proposés pour être surs). A ce jour sur 6 prêts un seul est à jour (et il était encore en retard il y a quelques jours) donc je doute sérieusement qu’il y ait bien eu les vérifications nécessaires à l’époque quand je vois ça et le taux d’incident sur finsquare. Pour moi cette question de déchéance du terme est assez incompréhensible, et une clause l’excluant du remboursement me parait abusive mais je ne suis pas experts en assurances.
22 novembre 2017 à 23 h 11 min #14365Manu SIFPBlockedOn aurait 12 dossiers en LJ et 3 dossiers RJ soit 15 dossiers en tout.
Si j’applique un premier filtre : prêts inférieurs ou égaux à 50 000 € 2 dossiers en sont exclus
On passe à 13 dossiers
Si j’applique un second filtre : au moins 6 échéances payées, 3 dossiers en sont exclus.
On passe à 10 dossiers
Si on applique un troisième filtre : âge dirigeant inférieur à 62 ans, 2 dossiers en sont exclus.
On passe à 8 dossiers éventuellement éligibles à l’assurance.
En comptant 1 mois de franchise, et 12 mois maximum d’indemnisation payées à 50 % de l’échéance, dans mes calculs on arriverait à une prise en charge d’un peu plus de 50 k€ pour info.
C’est ce que les prêteurs auraient éventuellement perdus en ne pas activant l’assurance.
23 novembre 2017 à 16 h 04 min #14366Claire Juliard d’OctoberParticipantBonjour Manu,
Sur 16 projets qui ont été en procédure collective, voici les raisons pour lesquelles les projets n’ont pas été couverts par l’assurance :
– Le projet était de plus de 50 000 euros : 2
– Le projet est en procédure de sauvegarde : 1
– Le dirigeant était trop âgé : 1
– L’assurance n’existait pas encore (septembre 215 le début de l’assurance) : 8
– La déchéance du terme a été prononcée avant l’entrée en RJ : 1
– Profession libérale : 1
– Le projet est tombé trop tôt en procédure collective pour être couvert par l’assurance : 2
Il y a un projet pour lequel nous attendons le retour de l’assurance.
Bien à vous,
Claire
23 novembre 2017 à 16 h 14 min #14367Claire Juliard d’OctoberParticipantBonjour Manu,
Sur 16 projets qui ont été en procédure collective, voici les raisons pour lesquelles les projets n’ont pas été couverts par l’assurance:
– Le projet était de plus de 50 000 euros : 2
– Le projet est en procédure de sauvegarde : 1
– Le dirigeant était trop âgé : 1
– L’assurance n’existait pas encore (le début de l’assurance date de septembre 2015 ) : 8
– La déchéance du terme a été prononcée avant l’entrée en RJ : 1
– Profession libérale : 1
– Le projet est tombé trop tôt en procédure collective pour être couvert par l’assurance : 2
Il y a un projet pour lequel nous attendons le retour de l’assurance.
Bien à vous,
Claire
- Cette réponse a été modifiée le Il y a 7 years par Claire Juliard d'October.
23 novembre 2017 à 16 h 49 min #14369Manu SIFPBlocked@Claire de Lendix : merci. C’est la donnée qui me manquait. L’assurance ne jouerait que pour les prêts débloqués à partir de septembre 2015…
Je comprends bien mieux pourquoi l’assurance n’a pas été utilisée.
23 novembre 2017 à 21 h 04 min #14371Manu SIFPBlockedIl y a quand même 1 dossier pour lesquels je ne comprends pas pourquoi l’assurance n’a pas été utilisée :
Où on retrouve ces caractéristiques :
– Montant du prêt inférieur ou égal à 50 k€
– 6 mensualités payées au minimum avec LJ/RJ
– Age du dirigeant inférieur à 62 ans
– Pas de procédure de sauvegarde
-Pas de déchéance du terme
– Pas de profession libérale
Ce projet est :
* No** ****** **** *****
24 novembre 2017 à 9 h 30 min #14374Claire Juliard d’OctoberParticipantBonjour Manu,
Effectivement pour le dossier que vous mentionné une demande a été déposée auprès de l’assurance et des échanges sont en cours.
Bien à vous,
Claire
28 novembre 2017 à 2 h 51 min #14384spiritusxviiParticipantPlus j’y réfléchis et plus il y a eu une communication mensongère et un défaut de communication de la part de fin square. Si on considère qu’ils ont accolé le contrat à des prêts qui de facto n’étaient pas éligibles à l’assurance.
28 novembre 2017 à 6 h 54 min #14385Manu SIFPBlockedDisons que ça fait parti des nombreuses « illusions » du crowdlending… Et que les prêteurs dans ces conditions ont une vision bien déformée de la réalité. Voici quelques unes de ces illusions :
– Illusion d’être bien protégé par l’assurance or il y a de nombreuses exclusions que le prêteur n’a pas vu… Et dans la grande majorité des cas l’assurance ne s’applique pas
– Illusion d’un rendement important : en lisant des indicateurs qui ne retracent pas la réalité et n’anticipent que des gains futurs (ex TRI)
– Illusion de battre le marché : le prêteur a tendance à se surestimer et pense à avoir trouvé la solution qui fait que. Et quand il s’est planté il se dit : « mais c’était évident et je ne ferai plus la même erreur » jusqu’au défaut suivant…
– Illusion de penser qu’en prêtant à plein d’entreprises il reduit le risque en euros de son portefeuille et qu’il battra plus facilement le marché. C’est faux car s’il prête à plus d’entreprises et que la rentabilité est négative il perdra davantage. Et en prêtant plus en % de rendement il se rapproche de la moyenne de marché.
– Illusion car le prêteur portera plus d’attention aux analyses qui l’arrangent et qui le confortent dans sa décision et ne tiendra pas ou peu compte des analyses plus négatives qui invalident ses choix.
Etc…
Les plateformes font leur « business » à cause de ces biais comportementaux » qui font perdre beaucoup d’argent aux prêteurs.
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