- Ce sujet contient 3 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par , le Il y a 7 années, 7 mois.
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Bonjour tous,
Ce matin j’ouvre la newsletter Unilend, et j’y découvre la composition de l’équipe « Risques » (Matthieu, Alain, Mathieu) … Intrigué par les titres de chacun des membres de cette équipe je vous fait part ici de mon décorticage :
* Matthieu, analyste risques senior : trouvé sur LinkedIn, son CV affiche environ 7 ans passés au sein d’établissements financiers (organisme de crédit puis banques) d’abord comme assistant commercial, puis assistant chargé d’affaires, puis assistant clientèle. Travail principalement de type développement et management commercial, avec quelques prérogatives portant sur la gestion de risque. Il est présent depuis chez Unilend comme analyste financier depuis bientôt 2 ans.
De mon point de vue c’est un peu léger pour le bombarder analyste « senior ».
* Alain, responsable de l’équipe : trouvé également sur LinkedIn (sa photo commence un peu à dater, et son CV ne mentionne pas encore sa présence chez Unilend.
D’abord 7 ans d’expérience commerciale et de management, suivis par 2 ans de gestion des risques, viennent ensuite 9 ans de direction opérationnelle, et enfin 7 bientôt 8 ans de direction opérationnelle sur les aspects financiers et risque. Avec une régularité presque métronomique Alain monte en responsabilités tous les 3 ans.De mon point de vue : côté expérience, Alain maîtrise sans aucun doute l’aspect management. Cependant pour ma part être « Risk Director Europe » pendant 3 ans et « Special Risks & Key Accounts Manager » tient plus du management que de l’analyse de risques. Du côté analyse effective, c’est donc Matthieu qui pour l’instant est réellement le senior dans cette équipe. Les titres sont donc cohérents.
Et enfin : Mathieu, stagiaire analyste risque, je n’ai pas trouvé plus d’informations.
Au final nous avons une équipe de 3 personnes (dont un stagiaire) qui totalise une très grande expérience en gestion et management, ce qui au vu de la taille de l’équipe ne fait probablement pas une grande différence.
Côté analyse de risque proprement dite, niveau expérience c’est bien plus léger mais il serait inopportun de considérer que expérience = compétence : chacun sait comme le dit le Cid que la valeur n’attend point le nombre des années. Je pense que les membres du forum qui connaissent le secteur de l’analyse de risque seront mieux placés que moi pour jauger de la pertinence de ce casting.
Les chiffres de la plateforme sont pour l’instant évocateurs des lacunes passées en termes d’analyse de risque chez Unilend, et si je ne m’abuse l’arrivée d’Alain dans l’équipe ne date que d’un an ou à peine plus … Je ne suis pas certain que cela change réellement la donne.Pour aller plus loin : un point frappant lorsque l’on regarde la composition globale de l’équipe d’Unilend :
* Un gros effort mis sur la stratégie et l’orientation : pas moins de 8 décideurs.
* Beaucoup de directeurs et responsables en tout genre.
* Une équipe de commerce / communication de 3/4 personnes : 2 relations emprunteurs, 1 relation prêteur + 1 directeur commercial.
* Au final très peu de personnes affectées à l’étude concrète des dossiers.
* On cherche encore qui est en charge des incidents et litiges … Les relations emprunteurs ?Si l’on trace l’organigramme de cette société on révèle déjà un énorme déséquilibre avec une structure en pyramide inversée, qui amène à se demander qui crée la valeur dans cette plateforme …
Soit l’organigramme réel et les titres sont mal distribués et ne reflètent pas le travail effectivement réalisé, soit il existe un problème structurel chez Unilend.
Les expériences sont en effet « jeunes ». et dans ce domaine c’est l’expérience et les échecs qu’on a connus qui forment un analyste sénior.
De plus le passage du commercial aux risques n’est pas évident.
De plus, le monde des PME/TPE étant extrêmement varié, il faut avoir été analyste dans plusieurs régions avant de « monter » au Siège parisien. En matière de risque, l’analyse financière n’est qu’une partie du métier.
Enfin, un service des risques doit être appuyé en aval par un service pré-contentieux et contentieux spécialisé. Et là, la structure d’Unilend est inexistante. Etre sans nouvelles de dossiers où il n’y a plus d’argent qui rentre est inadmissible, et faire sous-traiter cette fonction est une grosse erreur.
Il est de nombreux métiers ou l’ont est « senior » à 30 ans voire avant.
Dénigrer l’expérience des collaborateurs d’Unilend ne me semble pas une bonne méthode.
Le problème est davantage dans la méthodologie de sélection des projets et de vérification des plans projets avancés.
Il serait de l’intérêt de Unilend de communiquer sur sa méthodologie.
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